La proposition de résolution relative aux violations alarmantes et croissantes des droits humains commises par le régime iranien (dossier n° 525/1) a été voté à l’unanimité au cours de la séance plénière du 19 avril 2024.
Vu le rythme alarmant auquel l’Iran procède à des exécutions, la résolution appelle, dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne, entre autres à :
adopter des mesures immédiates pour sauver la vie de milliers de prisonniers, notamment des prisonniers politiques, qui risquent d’être exécutés;
obliger les dirigeants du régime iranien à rendre compte de quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide;
soutenir le droit du peuple iranien de résister contre le régime répressif des mollahs et de réclamer l’instauration d’une république démocratique et séculière en Iran;
qualifier le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’organisation terroriste. L’existence de ce groupe en tant qu’entité distincte permet aux gouvernements étrangers de procéder à cette qualification sans s’exposer aux difficultés diplomatiques inhérentes à la qualification d’une entité gouvernementale. La qualification du CGRI comme entité terroriste aurait pour effet de rendre punissable l’octroi d’un soutien matériel au groupe.