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Question écrite n° 5-3301

de Louis Ide (N-VA) du 30 septembre 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Institut national d'assurance maladie-invalidité - Audit permanent - Neurologues pédiatriques - Neurologues - Revalorisation - Impact - Consommation - Chiffres

neurologie
pédiatrie
coût de la santé
répartition géographique
statistique de la santé
audit financier

Chronologie

30/9/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 5-4196

Question n° 5-3301 du 30 septembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

L'audit permanent mené par l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI), dont les résultats sont parus en mai 2011, montre qu'une revalorisation des neurologues pédiatriques a eu lieu le 1er novembre 2008 et a été suivie par une revalorisation des neurologues le 1er octobre 2010. Cette revalorisation s'élevait à 929 000 euros. Ces dépenses semblent toutefois avoir augmenté de 3 700 000 euros depuis 2008.

Selon l'explication fournie dans le rapport de l'audit, la consommation a augmenté d'au moins 30% par rapport à 2008. C'est surtout en 2009 que la consommation a fortement augmenté de 22%. En 2010, cette croissance fut de 6%. Le surcoût de la mesure serait principalement, selon l'audit, la conséquence de la croissance de la consommation.

Les questions que je vous adresse, madame la ministre, sont les suivantes.

1) J'aurais souhaité obtenir les chiffres bruts, ventilés entre les trois régions, du nombre de consultations de neurologues en 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et au cours du premier semestre de 2011.

2) J'aurais souhaité obtenir les chiffres bruts, ventilés entre les trois régions, du nombre de consultations de neurologues pédiatriques en 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et au cours du premier semestre de 2011.

3) Avez-vous une explication pour la soudaine explosion de la consommation depuis la mesure de revalorisation pour la neurologie?

4) Existe-t-il, outre l'augmentation de la consommation, d'autres facteurs qui, selon vous, jouent un rôle dans la croissance des dépenses pour les neurologues et les neurologues pédiatriques?

5) S'agit-il d'une revalorisation de la neurologie ou d'un accident de parcours?