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Question écrite n° 4-3725

de Christine Defraigne (MR) du 3 juillet 2009

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères

Union pour la Méditerranée (UPM) - Mise en oeuvre - Projets - État d'avancement

Union pour la Méditerranée
pays tiers méditerranéens
relation de l'Union européenne
coopération économique

Chronologie

3/7/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 7/8/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 4-5384

Question n° 4-3725 du 3 juillet 2009 : (Question posée en français)

Le bilan de la mise en œuvre de l'Union pour la Méditerranée (UPM) est assez maigre. On ne peut nier que la situation est bloquée. Au-delà des quelques tentatives de rencontre entre des ambassadeurs, il sera bien difficile de progresser tant que la situation ne sera pas éclaircie au Proche-Orient.

Il existe bien des projets de coopération économique et technique - le plan solaire, par exemple, est assez avancé - mais il n'y a pas de concrétisation au niveau politique. Des réunions ministérielles sur le développement durable, sur les transports et sur la protection civile sont préparées sans aucune certitude sur leur tenue ou non. Les Espagnoles tentent de consolider la décision d'installer le secrétariat général à Barcelone.

Estimez-vous que l'UPM a permis ou permettra de répondre à la faiblesse du Processus de Barcelone, cette absence de dialogue entre les pays du sud de la Méditerranée ? L'absence d'unité et de cohérence sur la rive sud de la Méditerranée ne vide-t-elle pas de sens toute idée d'Union ?

Quel est l'état d'avancement exact des projets poussés par l'UMP ?